Observation du climat
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Modélisateur

Le satellite d'observation «Envisat» Photo CNES
Aller au site CNES
http://www.cnes.fr/html/_112_781_.php
C'est un outil mis en place par l'Agence spatiale européenne. Il permet de mesurer de façon très
précise l'évolution de l'atmosphère, les nuages, l'humidité, le flux radiatif et les aérosols. Il permet aussi
d'observer les courants des océans, l'érosion des côtes, le plancton, les glaces polaires et les terres émergées.
Plus ça va, plus les prévisions s'améliorent. Et avec des outils comme ceux là, nous serons mieux en mesure
de prendre les décisions adéquates à notre survie dans les prochaines décennies ou les prochains siècles.

Il s'appelle « Earth Simulator».
C'est un supercalculateur développé par les ingénieurs de la
compagnie NEC spécialement pour faire les prévision du climat de la terre pour les 100 prochaines
années.
Il est capable de faire 32 milliers de milliards d'opérations par seconde. C'est pas mal plus vite
qu'un PC le plus puissant. C'est mille fois supérieur aux super ordinateurs existant actuellement.
Bon, voila pour l'outil. Ce qu'ils en font maintenant.
Imaginons un bloc légo immense avec une très grande quantité de blocs. Voila le modèle de la planète
terre. Chacun des blocs représente une superficie de 300 km de coté et 1 km de haut. Chaque bloc
représente disons un pays, une montage un océan ou une partie de l'atmosphère de la terre. On a autant de bloc qu'il faut pour représenter la terre sous forme de planisphère.
Dans chaque cube on entre une série d'informations telle que la température, les vents leur force et leur direction, la pression atmosphérique et beaucoup d'autres données.
Chacun des cubes réagit aux autres en ce sens que ses données (température, vents ... et etc) sont influencées
par les informations des blocs qui l'entourent. Les données des blocs réagissent comme des vases communicants ou la prévision n'est jamais certaine et ou il y a une grande part de chaos ou d'aléatoire. On appelle cet effet battement d'aile du papillon
au Brésil qui peut provoquer un ouragan n'importe où ailleurs dans le monde.
Pour arriver à des prévisions à long terme, une difficulté majeure est l'influence anthropique dans le système
climatique de la terre. Combien la population augmentera-t-elle dans telle partie du monde. Combien de feux de forêts
accidentels ou volontaires faut-il y ajouter, combien de carbone, de méthane faut-il y mettre pour représenter
ce que sera le climat. En somme une très grande quantité d'éléments pouvant varier par la vie
humaine ou animale ou végétale, rend très difficile la prévision.
Tiré du chapitre III, Dubois, Philippe J. - Lefebvre, Pierre "Un nouveau climat, Les enjeux du réchauffement climatique", Éditions de La Martinière, Octobre 2003
B.B.
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