Écologie à la mode
Photo: © B.Breton 2005 Marais Provancher
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22 avril 2006


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Mémoire du climat

La mémoire du climat

Vous souvenez vous le la crise du verglas, des inondations au Lac St-Jean, du dernier tremblement de terre de magnitude 6 au Québec vers la fin des années 90 ...
Le plus dur hiver, l'été le plus chaud, le plus gros débordement de la chaudière dans la Beauce ...

La climatologie est un travail de moine.. et nécessite l'esprit d'un historien.

On se souvient de la crise du verglas qui a été montrée sous tous ses aspects par les télévisions. Lignes haute tension effondrées sous le poids de la glace qui encombrait ses fils, arbres affaissés et branches cassées, les communautés de différentes régions privées d'électricité pendant plusieurs semaines et bien d'autres inconvénients.

Pour qui veut être honnête, la quantité de neige que l'hiver 2005-2006 a donné sur Québec serait probablement dans la partie supérieure des pouces de neiges au palmarès les hivers à Québec.

On peut dire aussi que le dernier tremblement de terre à Québec était le plus gros de mémoire d'homme. Du moins, selon la mémoire d'homme que je suis.

Notez que le commun des mortels ne tient pas de registre des évènements qu'il vit ou subit. Et quand il le fait, c'est parce que les évènements sont importants, irréguliers, dépassant la normale du vécu quotidien. Même les gens de la Beauce au Québec sont incapables de se rappeler quelle année a été la pire inondation. Deux beaucerons n'auront pas la même réponse surtout s'ils ne sont pas proches voisins. La géographie des lieux et les inconvénients subis sont la cause de ces divergences. La mémoire de ces personnes aussi. Si elles on subi des dommages important ou minime influencera leur réponse.

On n'a plus les étés qu'on avait ou les hivers qu'on avait ...! Les scientifiques sont bien embêtés d'affirmer ou d'infirmer une telle réflexion. Quand ils étudient leurs modèles faits a partir des observations, ils observent présentement dans le dernier siècle un grande augmentation de la température (réchauffement du climat) qui ne s'était historiquement observée que sur des périodes beaucoup plus longues, soit des millénaires et même de dizaines de millénaires.

De là à sauter aux conclusions, il n'y a qu'un pas que le commun des mortels n'hésiterait pas à franchir.

Les humains que nous sommes sont inondés d'informations à propos du réchauffement de la planète et de ses conséquences. En situations de crise, nous sommes très habiles à inventer des solutions. Mais la situation prochaine sur la planète sera-t-elle au dessus de nos forces. Les dinosaures eux n'ont pas survécu.

Ça nous prend 10 ans pour décider collectivement de construire un centre hospitalier à la hauteur des technologies de la santé actuelle. Ce n'est pourtant pas aussi compliqué que le climat de notre planète.

Les décisions d'actions de développement durable ne sont plus entre les mains des individus d'une société mais entre les mains des collectivités. Pour agir, il faut un savoir, une connaissance de la situation qui prend plus d'une génération à acquérir. Le sommet de Montréal en 2005 réunissait plus de 2000 scientifiques sur la question du réchauffement de la planète. Le Giec (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat) a beau raffiner son modèle de prédiction, les croisades des pays signataires de Kyoto, ou de Greenpeace et combien d'autres groupes n'ont ni le pouvoir ni les moyens pour changer ce qui semble être actuellement beaucoup plus qu'un risque ou qu'une probabilité. Si sa tendance se maintien, adieu tout le monde, à dans 5 millions d'années ou plus.

Et les dinosaures eux, au moins, ne sont pas disparus à cause de leur stupidité.




B.B.